C'est assez difficile de se définir.
Concernant mon premier métier, je ne suis pas vraiment « réceptionniste ». Sur mon contrat de travail, il est noté « toutes mains » , mais je trouve ce terme, légèrement trop dégradant pour me définir. Dans un questionnaire de satisfaction de type TNS Soffres ou autre, je coche toujours -plutôt fièrement d'ailleurs- « commerçant ». Et il n'est pas rare que, pour certains documents administratifs, je note sans ciller « Assistante de direction » et dans la mesure où je suis la compagne de l'un des actionnaires de l'hôtel et la mère du futur co-directeur : je ne mens pas, je reste dans mon droit !
Un audit Michelin m'avait qualifié de "Chef de rang" dans son analyse, en voilà un terme qui claque, lol ! La classe : je suis Chef de rang, héhé !
Il n'est pas plus facile de me définir concernant ma passion pour l'écriture ! Car finalement, est-on écrivain à partir du moment où on écrit une histoire ou faut-il au moins publier d'abord un livre ? Qu'est-ce qui distingue un auteur d'un écrivain ? Le fait de vendre plus de livres ? Est-ce qu'il y a un diplôme spécial avant de se prétendre au-dessus du « quidam bien intentionné qui écrit plein de choses » ?
Qu'à cela ne tienne, internet regorge de sites qui sauront me donner une réponse :
Ecrivain
auteur littéraire dont les textes sont officiellement publiés par une maison d’édition (en général dans un livre, un magazine ou une revue) afin d’être lus. Ces textes sont généralement protégés par un droit d’auteur.
La définition du paragraphe précédent colporte une fausseté : il n’est pas nécessaire que l’ouvrage ait été publié par une maison d’édition pour que son auteur soit considéré comme écrivain; l’édition à compte d'auteur est encore reconnue officiellement et évite à l’écrivain d’être dépendant de maisons d’édition dont le principal critère est la rentabilité d’une œuvre.
Sont classiquement considérés comme écrivains les gens qui pratiquent un métier relevant de l’écriture littéraire :
les poètes ;
les romanciers ;
les dramatiques (ou dramaturges) ;
les critiques littéraires ;
les nouvellistes ;
les fabulistes ;
les pamphlétaires ;
etc.
Quand une personne cumule plusieurs de ces activités, on utilise souvent le terme générique d’« écrivain » ou « auteur ».
Certains métiers ne remportent pas l’adhésion de tous pour être classés comme formes d’écriture littéraire, notamment :
les journalistes ;
les scénaristes pour le cinéma ;
les scénaristes de bandes dessinées ;
les auteurs de romans policiers ou romans noirs bas de gamme ;
les auteurs de romans à l’eau de rose ;
les auteurs de chansons ;
les auteurs gastronomiques et critiques gastronomiques ;
(Je ne suis donc ni auteur, ni romancière, encore moins écrivain... du moins pour l'instant...
parce que je ne fait pas QUE ça... puisque je n'ai encore rien publié... à moins que...)
toute personne écrivant des textes et les mettant gratuitement à disposition sur Internet (par ex. sous forme de blog ou ceux qui font des lectures publiques de leur œuvre ;
Il n’y a pas vraiment de critères objectifs sur ce sujet, seulement des opinions.
( Au fait, c'est bel et bien un « roman » mon livre ? )
Le roman est un genre littéraire aux contours flous caractérisé pour l'essentiel par une narration fictionnelle plus ou moins longue, ce qui le distingue de la nouvelle. (...)
Le roman, très vite écrit en prose, dès la fin du XIIe siècle, se définit aussi par sa destination à la lecture individuelle, à la différence du conte ou de l'épopée qui relèvent à la base de la transmission orale. Le ressort fondamental du roman est alors la curiosité du lecteur pour les personnages et pour les péripéties, à quoi s'ajoutera plus tard l'intérêt pour un art d'écrire.
De manière synthétique et générale, on peut dire que le texte romanesque est un récit de taille très variable mais assez long, aujourd'hui en prose, qui a pour objet la relation de situations et de faits présentés comme relevant de l'invention même si l'auteur recherche souvent un effet de réel, ce qui le distingue du simple récit-transcription (biographie, autobiographie, témoignage...) mais aussi du conte qui relève du merveilleux. La diversité des tonalités littéraires présentes dans les romans est d'ailleurs totale.
Source : www.wikipédia.com
Donc, à partir du moment où je mettrais en ligne ne serais-ce qu'un paragraphe de mon livre, je veux dire, de mon roman, enfin, de mon manuscrit disons ; je pourrais me prétendre écrivain. Je me contenterais de romancière, dans la mesure où je ne pense pas élargir mes projets littéraires.
Voilà, c'est dit : Barbara LISCHKA Réceptionniste ET Romancière.
Commentaires
Voilà qui méritait d'être dit , et avec une dose d'humour bien sympathique ! J'espère que cette fois mon message ira jusqu'à toi.
C'est parti, Barbara! N'ayons pas peur des mots!!!
Tu as trop la classe Barbara !!! :-D